Pierre Michaud, musique et livret | René-Daniel Dubois, mise en scène | Gabriel Tsampalieros, scénographie | Guy Simard, éclairages | Marianne Thériault, costumes | Jacques-Lee Pelletier, maquillages | Manon Bouchard, assistante à la mise en scène
François-Olivier Jean, ténor | Marie-Annick Béliveau, mezzo-soprano | Dion Mazerolle, baryton | Andrzej Stec, ténor | Rebecca Woodmass, soprano colorature | Michiel Schrey, ténor | Dorothéa Ventura, soprano
Ensemble SMCQ : Quatuor Bozzini, Quasar – Quatuor de saxophones et Ensemble à percussion Sixtrum | Walter Boudreau, chef
Coproduction avec la SMCQ
15 mai 2014, Monument-National, Montréal, création
16, 17 mai 2014, Monument-National, Montréal
Dans cette nouvelle capsule de Si Chants Libres m’était conté, les protagonistes du Rêve de Grégoire reviennent sur cette fable Kafkaïenne dont les questionnements restent plus que jamais d’actualité, 10 ans après sa création.
2014 — Prix Opus «Création de l’année».
Le rêve de Grégoire débute avec une arrestation. Dans sa cellule, un homme attend d’être passé par les armes. Il n’a aucune idée de ce qu’il a bien pu faire pour mériter un sort pareil, mais qu’il le sache ou non ne change strictement rien à l’affaire. Il va mourir. Ou bien peut-être pas.
Mais pourquoi? Le rêve de Grégoire est une fable. Une fable à propos de notre monde. Une fable enragée, peut-être bien désespérée. Mais certainement pas défaitiste.
Une fable qui affirme: «Il y a en moi quelque chose que le pouvoir, l’autorité, aussi absurdes et déchainés soient-ils, ne pourront jamais détruire.»
René-Daniel Dubois
