Livret : René-Daniel Dubois
Alain Thibault, musique | René-Daniel Dubois, livret | Joseph Saint-Gelais, mise en scène, scénographie | Claude Cournoyer, éclairages | Jacques-Lee Pelletier, maquillage | Anita Pantin, costume | Réjean Goderre, coiffure
Pauline Vaillancourt, soprano
Création
19, 20, 21, 24, 25, 26, 27, 28 septembre ; 1, 2, 3, 4, 5, 8, 9, 10, 11, 12, 15, 16, 17, 18, 19 octobre 1991, Théâtre La Licorne, Montréal
Diffusion
4-19 avril 1992, Fundateneo Festival, Caracas, Venezuela
8 avril 1994, Théâtre de la Manufacture, Colmar, Haut-Rhin, France
30 avril et 1 mai 1994, Musée d’art contemporain, Montréal, Québec
1-4 février 1995, The Music Gallery, Toronto, Ontario, Canada
2,4 juin 1995, Contemp’Aria Festival, Victoria, Colombie-Britannique, Canada
22-25 novembre 1995, Nouvelle Compagnie Théâtrale, Montréal, Québec
Prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre 1991
Au milieu du Grand Désert d’Australie, un monstre hideux mais myope, Flip, s’approche d’une jeune cantatrice italienne, Michaëla, attachée à une voie ferrée, au pied d’une haute falaise. Sur une corniche de ladite falaise, un jeune Teuton, Weulf, observe la scène, desespéré.
De chaque extrémité de la voie ferrée, nous parviennent les communications radio que s’échangent les équipes s’affairant autour de deux trains militaires, Père Noël et Staline, qui vont foncer l’un vers l’autre, dans le cadre de l’opération Goliath et Goliath. Père Noël devient fou et son escorte d’hélicoptères, Patrol South Belvedere, refusant de le stopper comme l’ordonne leur quartier général, Lutin Vert, qui a été informé de la présence de Flip et Michaëla sur la voie, décident de l’escorter en grande pompe vers la victoire.
Brûlés par le soleil hallucinant, Michaëla, Flip et Weulf se fondent en un seul personnage, La Bête, à laquelle se heurteront les trains et les hélicoptères.