Entrevue avec Alain Thibault, compositeur du premier opéra de Chants Libres Ne blâmez jamais les bédouins.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de participer à l’opéra Ne blâmez jamais les bédouins?
Alain Thibault : Travaillant d’habitude avec le médium électronique, je trouvais intéressant le défi de m’en passer pour uniquement travailler avec la voix de Pauline Vaillancourt.
Quelles étaient les enjeux justement pour un opéra a capella ?
Je n’avais pas la possibilité de tester ou de simuler ce que j’écrivais, alors le résultat final n’est visible que lors des répétitions ou des représentations. D’où un besoin de faire une confiance totale à l’interprète pour aller plus loin que les notes.
Qu’avez-vous pensé du résultat final ?
J’étais impressionné par le tour de force que représentait l’interprétation des différents personnages, avec les accents, les intonations et les nuances qui donnaient une substance et compensait l’absence d’instruments.
Entrevue à la création
Composer pour la voix, c’est écrire pour l’instrument le plus intéressant, le plus complexe.
– Guylaine Massoutre, Revue JEU, 1991 Lire la version intégrale
Critique de disque
Montreal composer Alain Thibault’s first opera is a tour-de-force […] Vaillancourt is superb, in a piece especially created for her talents, and produced two years ago in Montreal by the small but important music theatre company, Chants Libres.
– Robert Everett-Green, The Globe and Mail, 1993 Lire la version intégrale