Entrevue avec René-Daniel Dubois, librettiste de la première production de Chants Libres : Ne blâmez jamais les bédouins.
Parlez-nous du livret de Ne blâmez jamais les bédouins
C’est une histoire très éclatée, avec beaucoup d’humour et des personnages aux voix fortes, dignes de l’univers d’Hergé. Je l’ai écrit à rebours des courants psychologiques ou misérabilistes très en vogue à l’époque.
Vous rappelez-vous de votre première rencontre avec Pauline Vaillancourt ?
Je me rappelle juste qu’on a ri comme des fous… mais je ne sais vraiment plus pourquoi !
Qu’en avez-vous pensé du résultat lorsque vous avez découvert son adaptation pour l’opéra ?
J’ai été absolument ravi d’y découvrir un si bel équilibre entre le propos, la composition, une tonalité audacieuse, et bien sûr, la voix formidable de Pauline.
Un détail marquant ?
L’affiche, qui est d’ailleurs toujours accroché chez moi – très baroque, très colorée, par opposition au costume noir et blanc de Pauline sur scène.
Un souvenir avec Chants Libres à partager ?
J’ai un souvenir très fort des célébrations des 20 ans de la compagnie qui, je crois, rendaient bien compte du rôle de pionnière qu’a tenu et continue de tenir Pauline Vaillancourt.
Un petit mot à transmettre à Pauline pour les 30 ans de Chants Libres ?
Bon anniversaire, du fond du cœur ! Continue 30 ans de plus avec la vigueur que l’on te connaît !