Livret: Naomi Wallace
Kristin Norderval, musique | Naomi Wallace, livret | Pauline Vaillancourt, mise en scène | Dominique Blain, scénographie | Nancy Bussières, éclairages | Marianne Thériault, costumes | Bibbi Moslet, dramaturgie | Jacques-Lee Pelletier, maquillages | Dominique Blain, artiste visuelle
Kristin Norderval, soprano | Rebecca Woodmass, soprano colorature | Dion Mazerolle, baryton | Claude Lemieux, acteur | Vincent Ranallo, baryton | Daniel Pincus, ténor | Marie-Annick Béliveau, mezzo-soprano | Daniel Binelli, bandonéon | Francis Perron, piano | Nick Danielson, violon | Isabel Castellvi, violoncelle | Pablo Aslan, contrebasse | Marc-Olivier Lamontagne, guitare | Eric Phinney, percussions
Ensemble Kô, chœur
Cristian Germán Gort, chef
production de Chants Libres en collaboration avec TekstLab/ArtXchange (Oslo, Norvège)
19 mai 2016, Monument-National, Montréal, Création
20, 21 mai 2016, Monument-National, Montréal
Si Chants Libres m’était conté vous plonge dans cet opéra bouleversant où l’émotion du propos allait se refléter avec justesse dans la création.
2016 — Prix Opus «Concert de l’année — Musiques moderne, contemporaine» et «Concert de l’année — Montréal».
L’opéra est inspiré de l’histoire vécue par l’architecte argentine militante des droits humains Patricia Isasa. En 1976, étudiante âgée d’à peine 16 ans, elle est enlevée, emprisonnée et torturée par la junte militaire qui a dirigé l’Argentine de 1976 à 1983. Elle était alors l’un des 30 000 citoyens disparus en Argentine durant cette dictature, en raison d’activités telles que l’appartenance à un syndicat, le travail avec les pauvres, ou l’opposition aux politiques économiques. Peu d’entre eux ont survécus.
Patricia sera détenue pendant 2 ans sans être inculpée d’aucun crime. Après sa libération, elle éprouve un profond besoin de retrouver les personnes responsables de son enlèvement, des tortures subies et de sa détention dans une prison demeurée secrète. Elle cherche pendant 33 ans les preuves prouvant son incarcération et les abus de pouvoir des politiciens en place et elle réussit à identifier ses bourreaux et à les faire comparaître en justice. En 2009, six de ses tortionnaires sont condamnés de 19 à 23 ans de détention. Les coupables étaient en poste comme juge fédéral, chef de police et maire de sa ville natale.
Basé sur des entretiens personnels tenus avec Patricia Isasa en 2010, l’opéra soulève la question entourant l’amnistie accordée aux hauts placés des gouvernements, l’utilisation de la torture à des fins politiques, et la nécessité d’agir avec urgence.
Historique de Patricia Isasa par John Robinson (en anglais seulement)
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