Comment avez-vous pris part à l’aventure Chants Libres
Joseph Saint-Gelais : Avec Pauline Vaillancourt et Renald Tremblay nous étions amis et passionnés par la création. Je partageais avec elle un grand intérêt pour la musique contemporaine. Nous avons donc assez naturellement eu envie de créer un organisme dédié à la création d’opéras.

Quelle était la genèse de l’opéra Il suffit d’un peu d’air ?
J’ai proposé de mettre en scène ce texte de Renald Tremblay car je le trouvais très bien écrit et intéressant avec ces personnages perdus dans leurs non-réalités. Pour la musique, le compositeur Claude Ballif m’avait impressionné à l’époque avec son écriture particulière en quart de ton, notamment dans son œuvre Dracula.

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Qu’avez-vous pense du résultat ?
J’ai trouvé la production bien léchée, bien structurée, pertinente. C’est très gratifiant de voir son rêve se concrétiser, même si les critiques n’ont pas toutes apprécié.

Quelle a été la réception du public ?
C’était plutôt mitigé avec beaucoup de bravos mais aussi des protestations. Pour l’anecdote après la représentation un monsieur d’un certain âge a appelé Pauline pour lui dire qu’il était outré et lui demander pourquoi on avait monté un tel opéra !

Un petit mot sur Pauline ?
Pauline est une femme brillante qui affronte les tempêtes avec un courage de forcené. Elle possède les qualités qui font à mon sens une grande artiste : le don de la musicalité, celui de la virtuosité et de l’interprétation. Une grande dame !

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